Deadlines, pas deadlines?
« Mike, tu as 15 jours pour déposer ton projet.
— Oui Monsieur, ça me va, ça me donne tout le temps ! »
« Maryam, tu as 1 mois pour déposer ton rapport.
—Chic, j’aurai le temps de bien bosser là dessus ! »
Même si vous ne vous appelez ni Mike, ni Maryam, il est très probable qu’au moins une fois dans votre vie vous ayez été confronté à une situation similaire. Un moment où on vous a donné une tâche à faire dans un délai assez long. Et il est aussi très probable que vous ayez jubilé en votre for intérieur, en vous disant que vous aviez largement le temps.
On va aller droit au but (#TeamOM). Si c’est probable pour vous, alors pour moi c’est CERTAIN. Et ces dernières semaines, j’en ai fait l’amère expérience. J’avais des projets à rendre, et vu que les dates étaient assez éloignées, je me suis laissé aller. Ah, confinement, si tu savais….
Gravissime mistake.
Alors, les jours qui ont précédé la date fatidique, je me suis rendu compte que je n’avais absolument rien fait. Je me contentais de faire des minuscules ajustements ci et là (pour pousser le bouchon en peu plus loin, je travaillais 10mn par jour là dessus, pauvre petit) et je ne faisais que patiner. La vérité m’ayant explosé en pleine face, il fallait donc que je mette les bouchées doubles et que j’enclenche le turbo. Je suis donc arrivé totalement asphyxié et en apnée au coup de buzzer final.
Alors…?
En faisant une petite introspection, j’ai remarqué que ces projets n’étaient pas si chronophages que je l’avais imaginé. J’ai surtout vu qu’avec une meilleure planification j’aurai pu les finir plus vite, et m’allouer du temps pour d’autres activités.
Ces derniers jours, je me suis mis à la lecture de La semaine des 4 heures de Timothy Ferriss. Même si je n’ai pas encore fini le livre, je trouve déjà que des conseils très intéressants en terme de productivité s’y trouvent, n’hésitez pas à le lire. En avançant dans ma lecture, je suis tombé sur une partie qui faisait vraiment écho à tout ce que j’avais vécu ces derniers temps.

Il s’agissait de la Loi de Parkinson. Cette loi dit « qu’une tâche grossira en complexité et en importance à la mesure du temps alloué à sa réalisation« . Pour faire plus simple, si on vous donne 3 jours pour réaliser une tâche, vous aurez des idées assez claires et un plan précis pour y parvenir. Par contre, si vous avez 2 semaines pour réaliser la même tâche, vous serez moins concentré et aurez tendance à vous disperser, à faire attention à des détails carrément inutiles et perdre un temps ô combien précieux. Avoir des deadlines éloignées peut facilement se transformer en cadeau empoisonné, en nous poussant tout droit vers la procrastination.
Une deadline éloignée nous fait perdre notre focus et notre efficacité car on manque d’initiative, de plan, d’organisation. Ne vous êtes vous pas senti plein d’élan et d’entrain devant un projet à rendre immédiatement ?
En résumé, je trouve qu’il est nécessaire de définir le temps qu’une tâche nous prendra, et de planifier tous les éléments nécessaires à sa réalisation. Ceci est primordial afin de focaliser au maximum. Pas la peine de rappeler que le temps, c’est…
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